Le chef de guerre au plus bas dans les sondages (7.5% d'opinions favorables) a eu un moment de lucidité en renonçant à se représenter au poste de monarque de la République. Celui qui a mené ses concitoyens dans six guerres quasi simultanées suivant les consignes du lobby militaro-industriel françafricain et atlantiste qui pilote dans les coulisses sans quasiment aucun contrôle parlementaire, a donc décidé de tirer sa révérence après un bilan désastreux. Guerre au Mali, guerre en Centrafrique, guerre en Syrie, guerre en Irak, guerre en Libye, guerre au Yémen, soutien aux terroristes djihadistes en Syrie, Etat d'urgence en France, assassinats ciblés dont il s'est vanté dans un livre sans compter les crimes de guerre...une catastrophe !
Même si les nationalistes et souverainistes à deux sous (dont on retrouve bon nombre de représentants dans le Parti de gauche, au Front national et ailleurs) lui tressent des lauriers pour ses guerres en Françafrique, il s'est agi en fait de guerres de recolonisation au prétexte de menace terroriste alors que des solutions politiques existaient. Mais le faible Hollande sans appui de la représentation nationale (Parlement) - Vème République oblige - n'a pu empêcher les militaires de faire leurs guerres (L'Intervention militaire française au Mali était prévue depuis 2009). Au Mali, ce pays est occupé par l'armée française et le nord du pays est toujours aux mains des mouvements islamistes radicaux tandis que le président IBK en place est l'homme lige des Français tout comme Ouattara en Côte d'Ivoire. En Centrafrique, plutôt que d'avoir défendu l'accord de paix entre rebelles et le dictateur françafricain Bozizé, le chef de guerre Hollande a lâché le dictateur en faveur de rebelles islamistes de la Séléka soutenus par son allié le dictateur françafricain Idriss Déby. Constatant le carnage, il a alors favorisé l'intervention militaire française ...six mois plus tard...qui outre des cas d'abus sexuels sur des enfants...a d'abord soutenu les anti-Balaka assurant un cycle de représailles dans un pays en proie aux grands massacres dont la France fut coutumière au Rwanda en 1994 et en Côte d'Ivoire en 2011.
En Syrie, ce n'est guère mieux, le chef de guerre a soutenu les "rebelles modérés" (rebelles djihadistes dont bon nombre sont affiliés à Al-Quaïda) qui sévissent notamment à Alep en Syrie tandis que lorsque ceux-ci et leur mouvance liée à Al-Quaïda ont commis les mêmes crimes en France, ils ont été qualifiés de "terroristes" avec état d'urgence à l'appui. Un état d'exception, qui n'en finit plus de se prolonger, fruit de la politique étrangère du chef de guerre et fait craindre son détournement par l'arrivée au pouvoir d'une frange politique radicale. De l'impérial-socialisme au national socialisme ?
Wait and see...
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