La coalition internationale anti-EI menée par Washington a reconnu 54 nouvelles victimes civiles dans des bombardements en Irak et en Syrie entre mars et octobre.
Au moins 2.000 membres des forces armées irakiennes ont été tués en novembre, un lourd bilan qui reflète la férocité des combats menés depuis six semaines à Mossoul contre le groupe Etat islamique (EI).
Selon la Mission des Nations unies en Irak, 1.959 membres des forces irakiennes ont été tués en novembre et au moins 450 autres blessés. L'Onu ne fournit pas de bilan détaillé par région mais le nombre de tués parmi les forces armées irakiennes est monté en flèche depuis le début, le 17 octobre, de l'offensive lancée contre le dernier grand bastion irakien des jihadistes de l'EI.
Le chiffre de novembre est trois fois plus élevé que le mois précédent (672 tués en octobre).
Ces chiffres incluent les policiers au combat, les combattants kurdes (peshmergas), les forces du ministère de l'Intérieur et les milices paramilitaires progouvernementales, précise l'Onu...