Les Syriens « pro-rebelles » continuent d’avoir pignon sur rue à la RTS
Par Silvia Cattori
ASI
Le public suisse – ou français – qui n’a que les médias traditionnels comme source d’information, ignore que la ville d’Alep a été mise à feu et à sang depuis l’arrivée de combattants venus, en grande majorité de l’étranger, faire « le djihad » en Syrie.
Les médias occidentaux diffusent depuis le début de la guerre en Syrie des reportages, fabriqués par des vidéastes professionnels liés aux groupes armés, en les présentant comme des documents objectifs. Parallèlement ils donnent la parole à des Syriens qui confortent cette propagande destinée à innocenter les groupes terroristes. Ce qui revient à induire en erreur l’opinion publique et à la retourner contre ceux qui en Syrie tentent désespérément de les déloger : Assad et ses alliés. Ce que vit en réalité la grande majorité des Syriens habitant dans les zones tenues par le gouvernement et fuyant les groupes armés n’est pas pris en compte par ces médias embarqués à légitimer des gangs terroristes – qualifiés de « rebelles modérés » (*), qu’ils assimilent insidieusement à une « opposition démocratique ».
Voir ci-dessous comment la radio de la RTS présente la situation, évoquant le « dernier hôpital » (**) à Alep, au moment où l’armée gouvernementale a lancé une offensive devant conduire à libérer les Alépins de la présence des gangs terroristes venus de partout dans leur ville.
La version de la guerre à Alep selon la Radio télévision Suisse
Alep, une ville anéantie dans l’indifférence générale, (RTS) | 22 novembre 2016 | RTS
La ville syrienne d’Alep est bombardée depuis plus d’une semaine sans interruption par les forces gouvernementales. On dénombre des centaines de morts, notamment dans les quartiers rebelles. Interview de Salam Kawakibi, chercheur et coordinateur de projets à l’Arab Reform Initiative.