Une école discriminatoire. C'est ce qu'entend mettre en œuvre le parti de Marine Le Pen, si jamais cette dernière accédait à l'Élysée en mai 2017. Les enfants d'étrangers en situation régulière ne pourraient plus bénéficier de l'école gratuite, puisqu'ils devraient s'acquitter d'une « cotisation », après un « délai de carence d'un ou deux ans ». C'est ce qu'a expliqué en substance Florian Philippot, vice-président du Front national, au micro de France Inter, le 9 janvier dernier. C'est une charge franche contre les principes sur lesquels est assise l'école républicaine. Quant aux enfants de parents en situation irrégulière, ils seraient exclus sans ambages des bancs de l'école, car de toute façon, « pour les clandestins, la question ne se pose pas, puisqu'ils n'ont pas vocation à rester en France »...