En décembre 2016, l'Arabie Saoudite a admis que les bombes à fragmentation utilisées dans sa campagne contre les rebelles Houthi au Yémen ont été fabriquées par le Royaume-Uni.
Le Royaume-Uni est un signataire de la Convention sur les bombes à fragmentations, un traité international adopté en 2008 interdisant le développement, l'utilisation, le stockage ou le transfert de toutes les munitions à fragmentations, en raison des preuves que ces armes "tuent ou mutilent des civils" d'une façon disproportionnée. Le 26 octobre 2016, le parti travailliste britannique a appelé le Royaume-Uni à réduire l'assistance à la coalition menée par les Saoudiens au Yémen mais son appel a été rejeté.
Comme l'a rapporté The Guardian, la demande du retrait de l'assistance britannique a été rejetée par 283 voix contre 193, "suggérant que beaucoup de députés travaillistes n'ont pas voté" probablement par crainte des répercussions des syndicats avec des liens forts avec l'industrie de la défense. Après la reconnaissance par les Saoudiens de l'utilisation des bombes britanniques, le Premier Ministre Theresa May a subi la pression de Jeremy Corbyn du parti travailliste afin de déterminer pourquoi le Royaume-Uni avait nié auparavant avoir fournit les bombes à fragmentation à la coalition.
La coalition a été accusée de génocide contre le peuple yéménite. Alors que la famine devient massive et qu'il y a une augmentation du nombre de morts au Yémen, les deux des partisans principaux de la coalition menée par les Saoudiens, à savoir les Etats-Unis et le Royaume-Uni, doivent cesser les violations du droit international et leur assistance à la coalition saoudienne...
Source :
- Truth Out Children Starve as US-Backed Coalition Violates Human Rights in Yemen