
Le vice-ministre russe des AE, Mikhaïl Bogdanov, a affirmé lundi qu'il appartiendrait au peuple syrien et à lui seul de décider de l'avenir de la Syrie et de son président Bachar el-Assad. Selon Interfax qui rapporte cette information, " le président russe, Vladimir Poutine et son homologue syrien Bachar el-Assad négocient en ce moment la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Syrie".
La mise en place d'une zone no-fly en Syrie, décidée par la Russie et le gouvernement syrien, devrait inquiéter non seulement les avions de la coalition proaméricaine, mais aussi des chasseurs israéliens, s'ils se permettent de violer le ciel syrien. La mise en place de cette zone d'exclusion aérienne s'ajoute aux batteries de missiles S-300 et S-400 que la Russie a déjà déployées dans le nord et le sud de la Syrie. En visite au Kazakhstan, Poutine a annoncé lundi aux journalistes que les pourparlers d'Astana ont largement contribué à la reprise des pourparlers de Genève. " Le mécanisme de contrôle et de surveillance de la trêve fait partie des acquis des pourparlers d'Astana, a souligné Poutine pour qui les pourparlers d'Astana ont débouché sur des "résultats sans précédent".
Il est vrai qu'après Astana, Damas et l'opposition se sont mis pour la première fois face à face et cette dernière a condamné " le terrorisme" quelques heures après la série d'attentats terroristes qui a frappé le centre de renseignement de la ville de Homs. Le chef du renseignement de l'armée syrienne pour la région de Homs a été tué au cours de ces attaques terroristes.