Marine Le Pen a reconnu devant les enquêteurs de l’Olaf, organisme anti-fraude de l’UE, avoir salarié fictivement son garde du corps Thierry Légier comme assistant parlementaire pour “régulariser des salaires et charges” non réglés, selon un rapport de l’Olaf dévoilé jeudi par Mediapart et Marianne.
Marine Le Pen a reconnu devant les enquêteurs de l’Olaf, organisme anti-fraude de l’UE, avoir salarié fictivement son garde du corps Thierry Légier comme assistant parlementaire pour “régulariser des salaires et charges” non réglés, selon un rapport de l’Olaf dévoilé jeudi par Mediapart et Marianne.
La candidate FN à la présidentielle et eurodéputée “a reconnu d’une part que les bulletins de salaire établis sur la période d’octobre à décembre 2011 pour un montant de 41.554 euros n’ont jamais été payés au bénéficiaire indiqué, Thierry Légier, et que d’autre part elle n’avait pas employé M. Légier pendant ces trois mois”, indique ce rapport transmis en juillet au président du Parlement européen, qui évalue le préjudice financier de l’UE à 340.000 euros.
Mme Le Pen aurait ainsi voulu “obtenir du Parlement la régularisation de dépenses de salaires et charges antérieures qui n’avaient pas été payées par ce dernier”, indiquent ces extraits. Thierry Légier “a travaillé quelques heures pendant quelques mois (…) dans le cadre de mes activités parlementaires”, avait affirmé Mme Le Pen le 9 février sur France 2. Interrogée sur ces trois mois de contrat, elle a confirmé cette “régularisation”...