Spécialiste de l'anathème et de la fulgurance, Ziad Takieddine est comme un volcan, de temps en temps il entre en éruption.
L'impérialiste Qatar
C'est le cas dans l'interview qu'il donne à Mondafrique. A ceux qui affirment que « l'intermédiaire » a beaucoup trop menti, devant la presse et les juges, on peut répondre qu'arrivé au bout d'un processus de défense, où il se voit seul poursuivi et embastillé dans des dossiers qui recèlent pourtant de multiples coupables, Takieddine est contraint de dire sa part de vérité. Pour tenter de se sauver. Après des mois de tergiversation et de changement de cap, le druze en colère semble avoir compris, dit-il, l'origine de ses déboires : ils proviennent de Nicolas Sarkozy, de son fidèle Claude Guéant et l'impérialiste Qatar. Si l'on en croit « l'intermédiaire », ce petit pays totalitaire aurait tout simplement, par le biais de l'ex-président, « acheté la République ».