L'ancien chef de l'Etat, aujourd'hui retiré de la vie politique, va faire appel de son renvoi pour financement illégal de campagne électorale, un délit passible d'un an de prison et de 3.750 euros d'amende.
Après avoir échoué à revenir au pouvoir, l'ex-président de droite français Nicolas Sarkozy voit son horizon judiciaire s'obscurcir à nouveau avec son renvoi en procès pour ses dépenses faramineuses lors de la campagne présidentielle de 2012.
L'ancien chef de l'Etat, aujourd'hui retiré de la vie politique, va faire appel de son renvoi pour financement illégal de campagne électorale, un délit passible d'un an de prison et de 3.750 euros d'amende.
C'est la deuxième fois qu'un ancien président est renvoyé en procès dans une affaire politico-financière depuis 1958, après Jacques Chirac (1995-2007), condamné en 2011 à deux ans de prison avec sursis dans une affaire d'emplois fictifs à la mairie de Paris.