
Bruno Le Roux est soupçonné d'avoir rémunéré ses deux filles comme collaboratrices parlementaires alors qu'elles étaient prises par d'autres activités. Dans une enquête sur les cigarettiers, "l'Obs" avait aussi mis en évidence l'an dernier les liens étroits du même Bruno Le Roux avec la lobbyiste Pauline Delpech.
A l’occasion d’une enquête sur la guerre du tabac publiée en avril 2016, "l'Obs" a mis en évidence les liens étroits de Bruno Le Roux avec la lobbyiste Pauline Delpech. Sous l’influence de cette dernière, Le Roux, qui était à l’époque président du groupe socialiste à l’Assemblée, s’était engagé avec un activisme surprenant dans une bataille parlementaire contre les industriels du tabac. Bataille victorieuse… Conformément aux vœux d’une multinationale suisse très discrète, Sicpa (plus d’1 milliard d’euros de chiffre d’affaires). "C’est une société qui n’aime pas la publicité. Pour approcher les décideurs publics, ses méthodes de lobbying peuvent parfois être agressives", nous décrivait alors un ancien cadre. Spécialisée dans les encres des billets de banque, Sicpa rêvait de remporter un marché qui s’annonce florissant : la traçabilité des cigarettes, autrement dit le marquage des paquets afin de lutter contre le marché noir.
Bruno Le Roux a-t-il agi pour le compte de Sicpa ? En pleine tourmente sur les emplois des deux filles de Bruno Le Roux comme assistantes parlementaires, "l'Obs" republie l'extrait de l'enquête qui lui était consacré, parue en avril dernier...
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