Mossoul, la deuxième plus grande ville d'Irak et le dernier bastion de l'Etat islamique (EI) dans le pays, est presque sous contrôle gouvernemental irakien.
L'État Islamique, a occupé la ville depuis juin 2014. Maintenant, avec l'aide de la puissance aérienne étatsunienne, l'entière partie orientale de la ville a été reprise et grossièrement 33% de Mossoul est entre les mains gouvernementales irakiennes. L'EI est "complètement entouré," selon des officiels de la coalition occidentale.
Mais ce qui arrive à Mossoul pourrait être appelé "massacre" aussi facilement qu'il pourrait être appelé "libération". Et le choix des mots est instructif.
Ne l'appelez pas Alep
Comparez-le à la couverture occidentale fiévreuse du siège d'Alep tenu par les rebelles effectué par les forces gouvernementales russes et syriennes.
Il y a juste trois mois, à la veille de la chute d'Alep aux mains du régime syrien, le New York Times a déclaré que le leader syrien Bachar al-Assad et le président Vladimir Poutine étaient "les destructeurs d'Alep," et a dénoncé le massacre des civils et le bombardement intense des banlieues résidentielles.
Il y a eu peu de critiques des rebelles, dont beaucoup avaient reçu des financements des États-Unis ou des armes pendant le conflit - et lesquels étaient responsables de graves violations des droits de l'homme.
Le Times a fait porter la responsabilité complète du désastre au gouvernement syrien, qui aurait "ignoré les demandes des protestataires paisibles et aurait lancé une guerre terrifiante." Cette position a de façon peu surprenante imité celle du gouvernement étatsunien. (L'ambassadrice étatsunienne à l'ONU, Samantha Power, a même comparé la chute d'Alep au génocide Rwandais et au massacre à Srebrenica.)...
Source :
- FPIF If Aleppo Was a Crime Against Humanity, Isn’t Mosul ?