L'ex-banquier d'affaires et ex-ministre de l'économie de Hollande, Macron, a encore été invité par France 2 pour faire part de son programme politique. Hier, son porte-parole (ancien de BNP Paribas) était invité de l'émission de Ruquier, ONPC. Ce jour c'est au tour du JT de 20h, de lui dérouler le tapis rouge sans jamais aborder l'enquête préliminaire sur son voyage de Las Vegas ni sur les questions concernant sa déclaration fiscale. Un journalisme de complaisance ?
Sur la politique étrangère cet ancien du gouvernement socialiste actuellement au pouvoir affiche sa grande affinité avec le ministre de la Défense actuel, Le Drian, semblant même envisager de le reconduire. Quant à la situation en Syrie, il reprend les canons de l'impérial socialisme :
"Ce qui s'est passé à Alep c'est évidemment une formidable défaite. Je vous le dis très franchement pour la France et pour l'Europe. Le fait qu'aujourd'hui la crise syrienne se gère avec la Russie et l'Iran autour de la table n'est pas acceptable...".
Ainsi Macron reprend les antiennes de la politique étrangère hollandiste, calée sur un atlantisme forcené et un soutien aux rebelles à Alep (dont bon nombre était proche d'Al-Quaïda). En somme la reprise de la ville d'Alep est considérée semble-t-il comme un formidable défaite pour la France et l'Europe. Parce qu'elles n'y ont pas contribué contrairement à Mossoul où les crimes de guerre commis par les troupes atlantistes sont occultés par les médias occidentaux comparativement à ceux commis par les troupes russo-syriennes ?
En clair tant par sa politique étrangère que par sa politique économique (dont il a déjà montré l'étendu de son talent pendant deux ans au gouvernement entre 2014 et 2016), Macron est un continuateur du Hollandisme tandis que les médias traditionnels semblent participer à l'opération de cosmétique : un relifting de génie. On prend les mêmes et on recommence ?
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