Nos correspondants à Berlin, Bruxelles, Londres et Rome ont répondu à vos questions sur la perception de la campagne présidentielle française en Europe.

TheAndroid : Y a-t-il des gouvernements européens ayant clairement indiqué leur soutien pour tel ou tel candidat français et pour quelles raisons ?
Thomas Wieder (Berlin) : En Allemagne, Angela Merkel a décidé cette fois de ne soutenir aucun candidat, contrairement à ce qu’elle avait fait en 2012, où elle avait explicitement soutenu Nicolas Sarkozy. Cette année, la chancelière allemande a en revanche fait savoir qu’elle accepterait de rencontrer tous les candidats qui le souhaiteraient (à l’exception toutefois de Marine Le Pen). Ce qu’elle a fait en recevant à la chancellerie François Fillon (le 23 janvier), Emmanuel Macron (le 16 mars) et Benoît Hamon (le 28 mars)...
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