Le capitaine de pédalo et le dictateur
Le Canard enchaîné, 19.04.17
Une fois de plus, François Hollande n'aura pas tenu ses promesses. Il s'était engagé à ne pas intervenir dans la campagne présidentielle sauf si la cheffe du FN se trouvait en position de l'emporter. Et le voilà qui fait irruption dans le débat depuis dix jours, en ciblant...
Jean-Luc Mélenchon, son vieil ennemi de vingt ans. Il l'a flingué dans "Le Point", puis à la télé et, enfin, devant des palanquées de journalistes rencontrées de ses déplacements.
Voici des extraits (inédits) des attaques prononcées, la semaine dernière, contre le leader de la France insoumise :
- "Mélenchon est un dictateur pas un démocrate. Voter Mélenchon, c'est voter Chavez."
- "Il y a de la brutalité chez Mélenchon. Il y a du faux romantisme avec des odes aux présidents d'Amérique latine. S'il avait pu décréter un deuil national au moment de la mort de Castro, il l'aurait fait":
- "Quand Mélenchon parle de la Syrie, vous vous rendez compte qu'il ne parle que du pacifisme, il ne parle jamais du terrorisme. Jamais de Daech ! Et il affirme qu'on a pas les preuves pour les attaques chimiques de Bachar...Ca entretient les confusions et ça fait douter les gens. C'est inexcusable."...
Lire l'article en entier dans le Canard enchaîné