
Le 5 mai 1947 dans le district de Moramanga, à une centaine de kilomètres à l'est de Tananarive, l’armée coloniale française ouvre le feu sur trois wagons à l'arrêt. 166 Malgaches y sont retenus en otage. Cet épisode macabre marque le début d’une longue période de massacres au cours de laquelle des dizaines de milliers d'habitants de la Grande Île seront tués.
Il est trois heures du matin, le 5 mai 1947 dans le district d’Ambatondrazaka, quand les 166 militants indépendantistes retenus en otage par l’armée coloniale prennent sans le savoir leur dernier repas. Du manioc sec. Les tirailleurs sénégalais qui les escortent, envoyés en renfort par le gouvernement français pour mater l’insurrection, procèdent à l’appel, avant de les charger brutalement dans des camions...