L'association SOS Éducation a préféré supprimer de son site des interviews du ministre de l'éducation Jean-Michel Blanquer et de son probable directeur de cabinet par crainte de lui coller une image «trop droitière».
L'affaire a donné lieu à un mini-psychodrame sur la toile éducative ce vendredi. L'association SOS éducation avait eu le nez fin, ces dernières semaines publiant coup sur coup deux longues interviews de Jean-Michel Blanquer, nouveau ministre de l'éducation nationale et de Christophe Kerrero, son futur très probable directeur de cabinet. «Et pourtant nous ne savions absolument pas qu'ils allaient faire partie du gouvernement!» s'en amuse Jean-Paul Mongin, directeur général de l'association lequel s'était surtout attaché à comprendre les visions éducatives de ces deux spécialistes. Sur la question de voir apparaître «une offre scolaire autonome», c'est-à-dire un développement des écoles privées, sujet très sensible dans le milieu éducatif, Jean-Michel Blanquer y expliquait notamment: «Sans aller vers des logiques de privatisation, on peut aller vers des logiques de délégation, qui permettent d'accomplir mieux le service public en responsabilisant davantage les acteurs.»...