Brasilia (AFP) - Son décret controversé n'aura pas tenu 24 heures: le président brésilien Michel Temer a retiré jeudi les troupes déployées la veille pour contenir des manifestations violentes, un revirement qui renforce la sensation de fragilité de son gouvernement.
Acculé par de graves accusations de corruption, le chef d'État de 76 ans, dont le mandat ne tient qu'à un fil, a dû faire marche arrière dès jeudi matin.
Cette mesure extrême avait déclenché une pluie de critiques dans un pays encore marqué par les années de plomb de la dictature militaire (1964-1985)...