États-Unis : la prétendue ingérence russe était bien un « inside job »
Solidarité et Progrès
es Veteran Intelligence Professionals for Sanity (VIPS), dont fait partie l’ancien directeur technique de la NSA William Binney, se sont appuyés pour cela sur l’investigation informatique légale menée par une équipe de cyber-enquêteurs indépendants. « Après avoir examiné les métadonnées issues de l’intrusion par Guccifer 2.0 [le hacker supposé] dans le serveur du DNC le 5 juin 2016, » dit le mémorandum, ces cyber-enquêteurs ont conclu que « quelqu’un de l’intérieur avait copié les données du DNC sur un périphérique de stockage, et que des ’marques de fabrique’ russe y ont été insérées. »
La personne en question, se situant quelque part sur la côte Est américaine, a opéré avec un ordinateur directement connecté sur le serveur du DNC ou sur le réseau local du DNC. C’est la vitesse de transfert des données, de plusieurs fois supérieure à celle à laquelle un hacker est capable d’opérer, qui permet d’affirmer que Guccifer 2.0 ne peut pas, physiquement, être un hacker.
Le mémorandum des VIPS appelle le Président américain à ouvrir une enquête sur la CIA, et en particulier sur l’ancien directeur John Brennan, ainsi que sur le FBI, afin de faire toute la lumière sur le rôle que les deux agences ont joué dans la fabrication des « Fake news » que tout le monde appelle aujourd’hui « Russiagate ». Un Brennan qui, lors du Aspen Security Forum (le 21 juillet à Aspen, dans le Colorado), vient justement d’appeler de facto à lancer un coup d’État contre Trump si le président venait à limoger Robert Mueller de son poste de Conseiller spécial en charge de l’enquête sur le Russiagate.
Rappelons que Trump est engagé dans un processus de détente envers la Russie, et qu'il est prêt à engager les Etats-Unis sur le projet des Nouvelles Routes de la Soie proposé par la Chine avec Xi JinPing. Tout cela n'est évidemment pas pour plaire aux néo-conservateurs...