Alors que l’Union européenne finance, à hauteur de dizaines de millions d’euros, les garde-côtes libyens, il est établi que certains de leurs membres sont compromis dans le trafic de migrants. Rome, de son côté, est accusé de négocier directement avec les milices de Sabratha pour empêcher le départ des embarcations.
Lors du mini-sommet sur les questions migratoires qui a réuni, à Paris, le 28 août, la France, l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie, le Tchad, le Niger et la Libye, Emmanuel Macron a salué la politique menée par les autorités italiennes à l’égard de la Libye. « Ce qui a été fait entre la Libye et l’Italie ces derniers temps est un parfait exemple de ce vers quoi nous souhaitons tendre », a-t-il affirmé...