Le président de la Bolivie condamne le terrorisme et le capitalisme dans son discours devant l'ONU
Article originel : Bolivia's President Condemns Terrorism and Capitalism in UN Address
TeleSUR
Traduction SLT
Morales a exprimé sa solidarité au peuple mexicain après le dernier tremblement de terre.
Le président bolivien Evo Morales a condamné le terrorisme, les pratiques de marché abusives et les guerres dans des pays comme la Syrie, l'Irak, la Libye ainsi que la crise humanitaire au Yémen.
Dans son discours à la 72e Assemblée générale de l'ONU à New York, Morales a fait part de sa solidarité au peuple mexicain à la suite du tremblement de terre d'intensité de 7.1 (sur l'échelle de Richter).
Il a également exprimé sa solidarité avec les nations des Caraïbes qui souffrent des ouragans Irma et Maria.
Le dirigeant bolivien a attribué les récents tremblements de terre et ouragans au changement climatique, conséquence du modèle capitaliste et de l'industrialisation excessive.
"Les ouragans, les tremblements de terre, la pollution, l'extinction des espèces, les sécheresses, tout cela est un produit du modèle capitaliste et de l'industrialisation", a-t-il déclaré.
Morales a également critiqué l'attitude du gouvernement des États-Unis à l'égard de l'Accord de Paris sur le climat et a commenté sa décision de se retirer comme injustifiable.
Il a déclaré qu'en tant que l'un des principaux pollueurs, les États-Unis refusent de se joindre à l'effort mondial et que son gouvernement est devenu une menace pour la Terre nourricière.
Il a dénoncé le deux poids, deux mesures du président étatsunien, Donald Trump, dans son discours et les mesures prises par les États-Unis contre les migrants et la construction du mur frontalier mexicain.
"La Bolivie condamne la construction de murs et les lois qui criminalisent les migrants, pour lesquelles nous proposons la citoyenneté universelle. Certains gouvernements au lieu de contribuer à trouver des solutions aux causes structurelles qui causent ce phénomène annoncent de plus grandes restrictions."
Morales a également dénoncé les nouvelles sanctions étatsuniennes contre Cuba et a exhorté Washington à indemniser La Havane pour les dommages causés par le blocus économique.
Revenant sur le thème de l'environnement, il a souligné l'importance de l'eau en tant qu'élément fédérateur de la planète et a appelé à une réflexion sur les inégalités dans le monde.
Enfin, le Président Morales a condamné la mise au point, la fabrication et l'utilisation d'armes nucléaires et chimiques, appelant à la retenue de toute intervention militaire dans la péninsule coréenne et à la reprise des négociations en vue de résoudre le conflit de manière pacifique.