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Crise du Zimbabwe. La Chine a-t-elle acquiescé au coup d'état de l'armée ? (The Telegraph)

par The Telegraph 23 Novembre 2017, 13:30 Mugabe Coup d'Etat Zimbabwe Chinafrique Chine Chiwenga néocolonialisme Articles de Sam La Touch

Crise du Zimbabwe. La Chine a-t-elle acquiescé au coup d'état de l'armée ?
Article originel : Zimbabwe crisis: Did China give nod to army takeover ?
The Telegraph, 15.11.17


Traduction SLT

 L'armée chinoise organise une cérémonie de bienvenue pour le Général Constantine Chiwenga Crédit: mod. gov. cn/Li Xiaowei

L'armée chinoise organise une cérémonie de bienvenue pour le Général Constantine Chiwenga Crédit: mod. gov. cn/Li Xiaowei

Le général derrière le coup d'État du Zimbabwe a peut-être cherché à obtenir l'approbation de la Chine quelques jours avant que l'armée ne lance sa prise de contrôle du gouvernement de Robert Mugabe, a-t-on appris mercredi.

M. Mugabe est resté en résidence surveillée, toujours président du Zimbabwe, ne serait-ce que par son nom, prisonnier de généraux autrefois loyaux et serviles, qui tiennent désormais le destin du pays entre leurs mains.

Alors que l'ancienne colonie britannique faisait face à un avenir très incertain sous tutelle militaire, un voyage à Pékin du général Constantine Chiwenga, le chef des forces armées, la semaine dernière a ravivé les inquiétudes concernant l'influence croissante de la Chine en Afrique.

Le général a tenu des réunions de haut niveau avec des fonctionnaires du ministère de la Défense et s'est rendu dans une école pour observer une classe de Shaolin Kung Fu.

Bien que le ministère chinois des Affaires étrangères ait insisté sur le fait que la visite du général Chiwenga était une "visite de routine", les analystes ont suggéré que Pékin aurait donné à l'avance sa bénédiction tacite au chef de l'armée rebelle.

Chang Wanquan, ministre chinois de la Défense, avec le général Chiwenga. Crédit: mod. gov. cn.

Chang Wanquan, ministre chinois de la Défense, avec le général Chiwenga. Crédit: mod. gov. cn.

Mnangagwa et ses alliés ont fait des efforts très importants pour faire passer Pékin pour un investisseur et un partenaire militaire. La Chine, qui a dépassé ses rivaux occidentaux pour devenir le principal partenaire commercial de l'Afrique et qui est un investisseur majeur au Zimbabwe, a notamment refusé d'appeler à la restauration de Mugabe, malgré ses liens de longue date avec Pékin qui remontent à la guerre froide. L'année dernière, la Chine s'est engagée à investir 4 milliards de dollars au Zimbabwe pour des investissements, des prêts et de l'aide au cours des trois prochaines années. Répondant au coup d'État, le ministère chinois des Affaires étrangères a simplement déclaré que Pékin " était très attentif à l'évolution de la situation ", suggérant que la Chine avait accepté de sacrifier le "Camarade Mugabe" dans l'intérêt d'une succession ordonnée.

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