Nos affaires de Défense ne sont pas négociables a déclaré le Premier ministre iranien à Macron
Article originel : Our Defence Affairs Are Not Negotiable: Iran FM to Macron
TeleSUR, 12.11.17
Traduction SLT
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Qassemi, a déclaré que le programme de missiles était défensif et sans rapport avec l'accord nucléaire de 2015.
L'Iran a rapidement rejeté l'appel lancé par le président français Emmanuel Macron en faveur de pourparlers sur le programme de missiles balistiques de Téhéran.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Qassemi, a déclaré que le programme de missiles était défensif et sans rapport avec l'accord nucléaire de 2015 que le pays a signé avec les six dirigeants mondiaux, selon une déclaration publiée sur le site Web du ministère.
"La France est pleinement consciente de la position ferme de notre pays selon laquelle les affaires de défense de l'Iran ne sont pas négociables", a déclaré Qassemi en écartant la demande du dirigeant français, ajoutant que "d'autres questions ne seront pas autorisées à être ajoutées (à l'accord)".
Macron, jeudi, s'est dit préoccupé par le programme à la suite des allégations de l'Arabie saoudite selon lesquelles elle aurait récemment intercepté un missile tiré depuis le Yémen.
"Il y a des négociations que nous devons entamer sur les missiles balistiques iraniens", a déclaré M. Macron.
Les États-Unis ont appuyé l'affirmation saoudienne selon laquelle le missile aurait été fourni par l'Iran et ont exhorté les Nations Unies à tenir Téhéran responsable de cette violation.
Macron a demandé la tenue d'un dialogue lors de son voyage à Dubaï, soulignant la possibilité que des sanctions soient imposées pour forcer la main de l'Iran.
L'Arabie saoudite a accablé l'Iran d'autres accusations, affirmant que l'Iran avait fourni des armes aux rebelles Houthi. L'Iran nie catégoriquement cette accusation et, à son tour, accuse Riyad.
Le chef de l'Etat français a fait des efforts pour préserver l'accord, en déclarant au président iranien Hassan Rouhani, le mois dernier, que la France restait attachée à l'accord tout en soulignant la nécessité du dialogue.
Alors que le président étatsunien Donald Trump a désavoué l'accord et imposé des sanctions aux gardes révolutionnaires iraniens.
Le Congrès des États-Unis dispose maintenant de 60 jours pour réimposer des sanctions nucléaires.
L'Iran a signé l'accord avec la Grande-Bretagne, la Chine, l'Allemagne, la France, la Russie et les États-Unis.