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Somalie: retour en force des Américains ? (Decrypt News)

par Bob Woodward 7 Novembre 2017, 20:07 Somalie Américafrique USA Impérialisme Armée US

Somalie: retour en force des Américains ? (Decrypt News)

La mission américaine en Somalie a demandé samedi à tous ses membres non essentiels de quitter Mogadiscio immédiatement, à la suite d’une menace contre eux à l’aéroport de la la capitale somalienne.

L’avertissement a été lancé quelques heures après l’annonce des premières frappes par drones américains contre le groupe État islamique (EI) en Somalie.

« En raison d’informations sur des menaces spécifiques à l’aéroport international de Mogadiscio, la mission des États-Unis en Somalie a demandé à tous ses employés américains non essentiels de quitter Mogadiscio jusqu’à nouvel ordre, » selon un communiqué publié sur le site de la mission.

La mission a répété que la situation en Somalie était « extrêmement instable » et que le niveau de menace contre les Américains restait « critique ».

Les États-Unis ont annoncé vendredi avoir mené deux frappes contre le groupe EI en Somalie, la première opération contre l’EI dans ce pays où agissent les islamistes somaliens shebab, affiliés à Al-Qaïda. « En coordination avec le gouvernement fédéral de Somalie, les forces armées américaines ont mené deux frappes aériennes contre l’EI dans le nord-est de la Somalie, tuant plusieurs terroristes », selon le Pentagone.

Les drones qui ont mené ces deux frappes, la première vers minuit (heure locale), la seconde en fin de matinée, « ont atteint leur cible », a précisé le porte-parole du commandement américain pour l’Afrique (AFRICOM), le commandant Anthony Falvo. « Aucun civil ne se trouvait à proximité », a-t-il dit, précisant qu’il s’agissait des premières frappes contre l’EI dans ce pays où le président Donald Trump a autorisé en mars dernier le Pentagone à lancer des opérations antiterroristes – par voies aérienne ou terrestre – pour soutenir le gouvernement somalien.

Citant un responsable dans la ville portuaire de Qandala, dans la région du Puntland, la radio Voice of America a rapporté que six missiles avaient touché une base de l’EI dans le village de Buqa, à 60 km de Qandala.

Au cours de ces derniers mois, les États-Unis ont frapppé les shebab à plusieurs reprises, mais les frappes de drones sont les premières contre l’EI.

Plusieurs dizaines d’hommes armés liés à un groupe de l’EI avaient pris le contrôle de Qandala en octobre 2016, tenant la ville pendant environ six semaines avant que les forces somaliennes ne la reprennent.

En mai dernier, le groupe avait revendiqué sa première attaque suicide en Somalie, tuant au mins 5 personnes à Bosaso, ville côtière située à 70 km à l’ouest de Qandala.

Les Etats-Unis ont annoncé vendredi avoir mené la première opération contre l’EI en Somalie, où agissent déjà les islamistes somaliens shebabs, affiliés à Al-Qaïda.

Les Etats-Unis ont annoncé vendredi avoir mené deux frappes contre le groupe Etat islamique (EI) en Somalie, la première opération contre l’EI dans ce pays où agissent déjà les islamistes somaliens shebabs, affiliés à Al-Qaïda. «En coordination avec le gouvernement fédéral de Somalie, les forces armées américaines ont mené deux frappes aériennes contre l’EI dans le nord-est de la Somalie, tuant plusieurs terroristes», a indiqué le Pentagone dans un communiqué.
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Les drones qui ont mené ces deux frappes, la première vers minuit heure locale, la seconde en fin de matinée, «ont atteint leur cible», a précisé à l’AFP le porte-parole du commandement américain pour l’Afrique (AFRICOM), le commandant Anthony Falvo.

«Aucun civil ne se trouvait à proximité», a-t-il affirmé, précisant qu’il s’agissait des premières frappes contre l’EI dans ce pays où le président Donald Trump a autorisé en mars dernier le Pentagone à lancer des opérations anti-terroristes – par voies aérienne ou terrestre – pour soutenir le gouvernement somalien. Les deux frappes ont visé plusieurs cibles, dont la localisation n’a pas été précisée.

Après le puissant attentat au camion piégé qui a causé la mort d’au moins 276 personnes à la mi-octobre à Mogadiscio, les Etats-Unis ont fait savoir qu’ils étaient prêts à renforcer leur soutien au gouvernement somalien.

L’armée américaine a déjà une force de 400 personnes sur le terrain, qui participe à deux opérations, l’une de conseil et d’entraînement aux troupes gouvernementales, l’autre de soutien logistique.

Les shebabs sont issus d’une branche des Tribunaux islamiques qui ont contrôlé pendant six mois en 2006 le centre et le sud du pays, dont la capitale Mogadiscio, avant d’en être délogés par des troupes éthiopiennes. En 2010, ils ont proclamé leur allégeance à Al-Qaïda, organisation à laquelle ils ont été officiellement intégrés en 2012, mais plus récemment, certains d’entre eux ont fait défection au profit du groupe Etat islamique. Ils sont basés dans la région semi-autonome du Puntland, dans le nord du pays, et leur leader est Abdul Qadir Mumin, placé en août 2016 sur la liste des terroristes internationaux par le département d’État américain.

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Bob Woodward

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