L'ONG Sherpa, partie civile dans l'enquête pour financement du terrorisme qui vise Lafarge, accuse le cimentier de ne pas collaborer avec les enquêteurs et demande au parquet de diligenter une enquête "pour entrave à l'exercice de la justice", a indiqué mardi l'association.
Lafarge, mis en cause pour avoir transmis de l'argent et acheté du pétrole à des groupes jihadistes, dont l'État islamique, pour continuer à faire tourner sa cimenterie en Syrie, "ment quand il affirme pleinement collaborer avec les enquêteurs", a dénoncé lors d'une conférence de presse, Marie Dosé, avocate de l'ONG qui représente onze anciens employés syriens de l'usine.
Avant la perquisition menée au siège du groupe à Paris, les 14 et 15 novembre, "les ordinateurs ont été passés à l'eau de javel pour empêcher la justice de travailler", a-t-elle accusé...