Le gouvernement a donné à l’armée et à la police des pouvoirs élargis, après des heurts engendrés par la contestation du processus électoral.
Le gouvernement du Honduras a donné, vendredi 1er décembre, à l’armée et à la police des pouvoirs élargis pour endiguer les violences engendrées par la contestation du déroulement de l’élection présidentielle. Dans les faits, cette déclaration de l’état d’urgence passe par la suspension pour dix jours des garanties constitutionnelles.
Le décret approuvé par le président sortant Juan Orlando Hernandez restreint notamment la libre circulation des personnes entre 18 heures et 6 heures, a précisé un porte-parole de l’exécutif, Jorge Ramon Hernandez Alcerro. Le régime d’exception, en vigueur depuis vendredi, ne s’applique pas au Tribunal suprême électoral (TSE), aux observateurs nationaux et internationaux en charge de la présidentielle, aux représentants des partis politiques et aux journalistes accrédités pour couvrir l’élection, selon le décret.
Plusieurs professions sont également épargnées, comme les salariés des transports, le personnel médical, les fonctionnaires de la sécurité et de la justice ou les membres du corps diplomatique ou des missions internationales, précise le décret...