Les soldats maliens tués fin octobre lors d'un raid des forces françaises de Barkhane contre un campement djihadiste dans le nord du pays étaient bien des "otages", contrairement à ce qu'affirme Paris, déclare le président malien dans un entretien publié dimanche par Jeune Afrique.
Cette opération, menée dans la nuit du 23 au 24 octobre derniers dans le secteur d'Abeïbara, est l'objet depuis lors d'une controverse entre les autorités françaises et maliennes, même si la ministre française des Armées Florence Parly a assuré que le contentieux était "derrière nous" dans un entretien publié mi-novembre dans Jeune Afrique...