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L'été dernier, Klay BBJ, de son vrai nom Ahmed Ben Ahmed, n’a pas pu chanter son tube No pasaran — une critique virulente (en arabe) du monde politique tunisien après la révolution de janvier 2011 — ni aucun autre de ses raps contestataires. Sa tournée estivale de dix-huit concerts, dont la majorité dans des festivals publics, a été annulée. Les communiqués des syndicats policiers appelant les agents à ne pas assurer la sécurité de ses prestations ont poussé les organisateurs à déprogrammer le rappeur...