L'armée syrienne et les forces soutenues par les Etats-Unis augmentent leurs troupes dans la vallée de l'Euphrate - Rapports
Article originel : Syrian Army, US-backed Forces Massing Troops In Euphrates Valley – Reports
South Front
Traduction SLT*
L'armée arabe syrienne (AAS) et ses alliés ont déployé de nouvelles unités dans la vallée de l'Euphrate dans le gouvernorat de Deir Ezzor, a rapporté le 14 février le blog pro-gouvernemental syrien al-Masdar News. Le blog a ajouté que l'AAS avait intensifié ses patrouilles sur la rive ouest de l'Euphrate et commencé à y construire de nouvelles fortifications.
Certaines sources progouvernementales supposent que l'AAS et ses alliés envisagent peut-être de lancer une attaque contre les positions des forces démocratiques syriennes (FDS) soutenues par les Etats-Unis. En outre, plusieurs sources syriennes de l'opposition ont déclaré que l'AAS et ses alliés sont en effet prêts à lancer une attaque pour reconquérir l'installation gazière CONICO et même les champs pétrolifères d'al-Omar.
De son côté, les FDS et la coalition dirigée par les Etats-Unis avaient également déployé d'importants renforts dans leurs positions sur la rive est de l'Euphrate, selon des sources kurdes.
En raison de l'escalade, la coalition dirigée par les États-Unis mènera une autre série de frappes aériennes lourdes semblables à celles du 7 février. Cependant, certaines sources pro-gouvernementales syriennes estiment que l'AAS pourrait utiliser des systèmes de défense aérien contre les avions de la coalition dirigée par les Etats-Unis dans toute confrontation militaire future.
Le 14 février, le ministre adjoint syrien des Affaires étrangères et des Expatriés, Fayssal Mikdad, a averti le ministre syrien des Affaires étrangères et des Expatriés que la Syrie descendra n'importe quel avion de guerre qui lancera une attaque aérienne sur l'AAS, dans un avertissement clair à la coalition dirigée par les États-Unis.
En dépit de toutes ces tensions, les observateurs estiment que l'AAS et ses alliés ne prendront pas le risque de lancer une attaque contre la coalition dirigée par les Etats-Unis, alors qu'ils se préparent à une bataille plus importante autour de la capitale syrienne, Damas.
* avec DeepL.com