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Le Royaume-Uni prêt à fournir à Al-Qaïda des frappes aériennes pour soutenir un autre false flag «d’armes chimiques» de Assad (The Duran)

par ALEX CHRISTOFOROU 28 Février 2018, 14:18 Ghouta Est Al-Quaïda Grande-Bretagne Collaboration Terrorisme Articles de Sam La Touch

Le Royaume-Uni prêt à fournir à Al-Qaïda des frappes aériennes pour soutenir un autre false flag «d’armes chimiques» de Assad
Article originel : UK ready to provide Al Qaeda with airstrikes to support another Assad “chemical weapons” false flag
Par Alex Christoforou
The Duran


Traduction Avic - Reseau international

 Le Royaume-Uni prêt à fournir à Al-Qaïda des frappes aériennes pour soutenir un autre false flag «d’armes chimiques» de Assad (The Duran)

Avant, pour déclencher les guerres, on utilisait les casus belli. Il fallait pour cela user de ruses de sioux pour faire croire à une agression de l’ennemi. Aujourd’hui, il n’y a plus besoin de se casser la tête, il n’est plus besoin que « l’ennemi » soit menaçant. Il suffit qu’une ligne rouge que nous avons tracée avec soin pour lui soit franchie, et nous disposons de tout ce qu’il faut pour qu’elle le soit au moment opportun. C’est plus facile à mettre en œuvre que les casus belli d’antan.   RI  

Le Royaume-Uni utilise des terroristes Casques blancs pour intensifier les frappes aériennes illégales.

 

Nous perdons le compte de toutes les fois où les États-Unis et leurs États fantoches européens ont accusé la Syrie d’utiliser des armes chimiques contre des civils .

Chaque fois que les affirmations selon lesquelles ces armes chimiques ont été utilisées par Assad, ces mêmes allégations se sont avérées être des faux drapeaux fabriqués pour tenter  de lancer une autre invasion occidentale d’un État souverain du Moyen-Orient.

Le groupe humanitaire Al-Qaïda/Daech, The White Helmets, semble toujours pointer du doigt Assad pour des crimes d’armes chimiques. Pratique pour les groupes d’ONG travaillant avec les tueurs de l’EI, et financé par le gouvernement britannique.

Le fait est que la Syrie a détruit son arsenal d’armes chimiques il y a plusieurs années, et leur destruction complète a ensuite été confirmée par l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC).

Aujourd’hui, le ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson a déclaré que le Royaume-Uni pourrait soutenir des frappes aériennes contre le gouvernement syrien s’il existe des preuves d’utilisation d’armes chimiques, preuves recueillies par les Casques blancs.

Sputnik News  rapporte que la déclaration de Johnson survient un jour après la déclaration de l’ONG des Casques blancs selon laquelle le gouvernement syrien avait déployé du gaz chloré contre la ville de Al-Shifoniya dans la Ghouta orientale, tuant un enfant et causant une « suffocation généralisée » parmi les civils locaux. Loué par les gouvernements occidentaux, le groupe des Casques blancs, également connu sous le nom de Défense civile syrienne, a déjà été accusé de falsifier des informations sur son travail en Syrie et d’organiser des tentatives de «sauvetage» dans ses vidéos de propagande.

Auparavant, la même menace était exprimée par le président français Emmanuel Macron, qui a déclaré au début du mois que la France lancerait des frappes s’il était prouvé que le gouvernement syrien avait utilisé des armes de destruction massive contre ses civils.

Plus tôt, le ministère russe de la Défense a averti que des groupes militants dans la Ghouta orientale préparaient une attaque sous fausse bannière dans le but de blâmer Damas pour avoir utilisé des armes chimiques contre des civils.

La Syrie a nié à plusieurs reprises les allégations d’utilisation d’armes chimiques, soulignant qu’elle n’avait pas d’armes de destruction massive, ce qui a été confirmé par l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC).

Cependant, le 4 avril 2017, la Coalition nationale pour les forces révolutionnaires et d’opposition syriennes, soutenue par les Etats-Unis, a accusé Damas de l’incident Khan Sheikhoun dans la province d’Idlib, faisant 80 morts et 200 blessés de plus. Les gouvernements occidentaux ont accusé Bachar al-Assad d’être responsable de l’utilisation du gaz sarin. Réagissant à l’incident, les États-Unis, n’ayant aucune preuve de l’utilisation d’armes chimiques par Damas, ont lancé 59 missiles de croisière Tomahawk sur l’aérodrome du gouvernement syrien à Ash Sha’irat le 7 avril.

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