Le Venezuela et la Colombie préoccupés par d'éventuels attaques à la frontière
Article originel : Venezuela, Colombia Concerned About Possible Border Attacks
TeleSUR
Traduction SLT
"Il n' y a pas d'empire dans le monde qui puisse défaire l'histoire qui lie notre peuple", a déclaré Nicolas Maduro à Juan Manuel Santos.
Alors que le ministre colombien de la Défense Luis Carlos Villegas a déclaré que "le nombre de Vénézuéliens qui ont participé aux actions de l'Armée de libération nationale (ALN) est en augmentation", son homologue vénézuélien Nestor Reverol, le ministre de l'Intérieur et de la Justice, a condamné la tentative de l'armée colombienne de recruter des Vénézuéliens dans leurs rangs.
Vendredi, Reverol a déclaré:"Ces actions visent à justifier une action interventionniste qui violerait notre souveraineté nationale (vénézuélienne)".
Le président du Venezuela Nicolas Maduro a annoncé mercredi qu'il coordonnerait une réunion entre le ministre de la Défense Vladimir Padrino Lopez et le ministre des Affaires étrangères colombien pour discuter des questions de sécurité pour les deux pays.
Par le biais de Twitter, Maduro s'est adressé au président colombien Juan Manuel Santos, lui rappelant leur obligation d'œuvrer pour la paix.
Un jour plus tard, le ministre colombien de la Défense, Luis Carlos Villegas, a confirmé lors d'une conférence de presse qu'il avait eu une conversation téléphonique avec son homologue vénézuélien, le général Vladimir Padrino, et qu'ils avaient accepté de coordonner les plans de sécurité à la frontière. La date de cette réunion n' a pas été annoncée.
Cependant, les tensions se sont intensifiées entre les deux pays après que le ministre de la Défense colombien ait déclaré que des agents du renseignement ont découvert qu'une attaque de l'ALN menée fin janvier était prévue au Venezuela.
Peu après, le ministre de l'Intérieur et de la Justice du Venezuela a accusé l'armée colombienne de recruter environ 150 Vénézuéliens qui pourraient "créer des groupes paramilitaires fortement endoctrinés et capables de se déplacer librement sur le territoire vénézuélien". Reverol ratifia les instructions de Maduro d'établir une communication directe entre les ministres de la Défense des deux nations.