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Washington veut contrôler les frontières irakiennes et syriennes (FNA)

par Fars News Agency 15 Février 2018, 18:32 Armée US Syrie Irak Frontières Impérialisme USA Articles de Sam La Touch

Washington veut contrôler les frontières irakiennes et syriennes
Article originel : Washington Seeks Control over Iraqi-Syrian Borders
Fars News Agency


Traduction SLT*

Washington veut contrôler les frontières irakiennes et syriennes (FNA)

Les États-Unis ont déployé des troupes à la frontière entre l'Irak et la Syrie pour tenter de couper le lien entre les deux pays du Moyen-Orient, a déclaré une source irakienne.

 

La chaîne d'information arabophone al-Mayadeen a cité une source irakienne informée qui affirme que les Etatsuniens veulent rester sur les hauteurs de l'Euphrate pour établir un lien militaire avec la région d'al-Tanf.

Il a déclaré que les États-Unis ont déployé à la frontière avec la Syrie et établi la base al-Tanf dans le cadre d'une initiative visant à obtenir le contrôle de la frontière très sensible, en disant que des équipements militaires ont été déployés à al-Tanf pour couper la route terrestre entre Damas-Baghdad à Beyrouth.

Dans les remarques pertinentes de mercredi, le Représentant permanent de la Syrie auprès de l'ONU, Bachar al-Jaafari, s'est dit préoccupé par le déploiement militaire étatsunien dans son pays.

Il a souligné que le peuple syrien était le seul à pouvoir déterminer l'avenir de son pays, réaffirmant ainsi l'engagement de la Syrie dans la déclaration finale du Congrès du Dialogue national syrien à Sotchi.

Al-Jaafari a fait ses remarques lors d'une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies pour discuter de la situation en Syrie, soulignant que la présence des États-Unis en Syrie viole la résolution no. 2254 qui prévoit le maintien de la souveraineté, de l'indépendance et de l'intégrité territoriale de la Syrie, sans parler du deuxième article de la Charte des Nations Unies qui stipule le respect de l'égalité souveraine de tous les membres des Nations Unies, le non-recours mutuel à la force militaire et la non-ingérence dans les affaires intérieures des autres pays.

Il a regretté que l'envoyé spécial des Nations unies pour la Syrie Staffan de Mistura, dans son exposé, n'ait pas tenu compte de la présence des forces étatsuniennes et turques sur le territoire syrien, notant qu'aucune disposition de la Charte des Nations unies ne justifie l'intervention dans les affaires intérieures des États.

Al-Jaafari a déclaré que 29 résolutions sur la Syrie ont été adoptées par le Conseil de sécurité des Nations unies et que toutes soulignent l'attachement de toutes les parties à la souveraineté, à l'indépendance et à l'intégrité territoriale de l'État syrien, conformément à la Charte des Nations unies et à ses principes, ajoutant que " nous avons le droit de remettre en question les mesures prises par le Conseil de sécurité des Nations unies pour garantir ces objectifs fixés par les fondateurs afin de parvenir à la paix, la sécurité et la stabilité dans le monde.

Il a noté que la Syrie n'était pas la première victime de la violation de la Charte des Nations Unies et du droit international par certains États membres du Conseil de sécurité des Nations Unies, mais que les souffrances de la Syrie résultaient de la cécité délibérée des violations commises pendant des décennies.

Al-Jaafari a remis en question les mesures prises par le Conseil de sécurité des Nations unies lorsque certains États membres de l'ONU ont sapé sa Charte et privé le peuple palestinien de son droit d'établir un État palestinien avec Al-Qods comme capitale, sans parler de l'invasion de l'Irak, de la destruction de la Libye, du soutien illimité au terrorisme international et de l'intervention flagrante dans les affaires intérieures d'autres États membres et du pillage des biens nationaux comme c'est le cas dans plusieurs États africains.


Outre les violations des dispositions de la Charte des Nations unies pour mettre en œuvre leurs programmes aux dépens du peuple syrien et de son avenir, les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne ont tout mis en œuvre pour saper la Syrie et son peuple et exploiter les médias à cette fin, déformer la réalité de ce qui se passe et induire en erreur l'opinion publique sur les souffrances humanitaires des civils en raison des pratiques des groupes terroristes armés qui les utilisaient comme boucliers humains et contrôlaient les écoles et les hôpitaux et les transformaient en points militaires, en prison pour les personnes enlevées et en base de tir d'obus de mortier sur des zones sûres, notant qu'au cours des 20 derniers jours, Damas a été la cible de 1 000 obus, a souligné Al-Jaafari.

* Avec DeepL.com

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