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Faylaq al-Rahman veut installer ses combattants et leurs familles dans la région d'Afrin (Southfront)

par South Front 29 Mars 2018, 16:12 Afrin Faylaq al-Rahman Armée turque Collaboration Colonialisme Kurdes Syrie Articles de Sam La Touch

Faylaq al-Rahman veut installer ses combattants et leurs familles dans la région d'Afrin.
Article originel : Faylaq al-Rahman Wants To Settle Its Fighters And Their Families In Afrin Area
South Front


Traduction SLT

Faylaq al-Rahman veut installer ses combattants et leurs familles dans la région d'Afrin (Southfront)

Le 28 mars, Wael Alwan, porte-parole de Faylaq al-Rahman, a révélé que le groupe militant et la Turquie négocient actuellement pour installer dans la région d'Afrin les militants et leurs familles, qui s'étaient retirés de la région de la Ghouta orientale.

La ville d'Afrin et ses campagnes ont été capturés par l'armée turque et ses supplétifs au début du mois.

Selon le journal d'information syrien pro-opposition al-Etihad Press, Alwan a déclaré que Faylaq al-Rhaman veut installer ses combattants à Afrin parce que le gouvernorat d'Idlib est trop surpeuplé, car de nombreux militants s'y sont retirés au cours des deux dernières années.

    "Nous espérons qu'ils[la Turquie] acceptent cette proposition, jusqu'à présent aucun accord n'a été conclu et on ne sait toujours pas qui sera autorisé à entrer dans la région d'Afrin, des combattants ou des civils ou les deux ", a déclaré M. al-Etihad Press en citant M. Alwan.

L'ONU a déclaré le 14 mars que plus de 170 civils, pour la plupart des Kurdes syriens, avaient été déplacés de leurs villages et villes de la région d'Afrin par l'armée turque et ses supplétifs. Ces civils déplacés vivent actuellement dans des camps de réfugiés autour de la ville de Tel Rifaat, qui est également menacée par une opération militaire turque.

Si la Turquie permet aux combattants Faylaq al-Rahman et à leurs familles de s'installer à Afrin, les premiers habitants d'Afrin pourraient ne jamais être autorisés à retourner dans leur pays d'origine, ce qui pourrait devenir le plus grand changement démographique depuis le début de la guerre en Syrie en 2011.

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