Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

La Turquie rejette l'offre de la France de servir de médiateur entre elle et les Kurdes syriens (Southfront)

par South Front 30 Mars 2018, 17:50 Turquie Kurdes Syrie France Macron Impérialisme Manbij Armée française Articles de Sam La Touch

La Turquie rejette l'offre de la France de servir de médiateur entre elle et les Kurdes syriens.
Article originel : Turkey Rejects France’s Offer To Mediate Between It And Syrian Kurds
South Front


Traduction SLT

La Turquie rejette l'offre de la France de servir de médiateur entre elle et les Kurdes syriens (Southfront)

Le 30 mars, le ministre des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu a annoncé que la Turquie avait rejeté l'offre de la France de servir de médiateur entre la Turquie et les Forces démocratiques syriennes (FDS) dominées par les Kurdes dans le nord de la Syrie et décrit comme "inacceptable", selon l'Agence turque Anadolu.

    "Qui êtes-vous pour servir de médiateur entre la Turquie et les groupes terroristes ? .. C'est ce que fait la France, en essayant de se montrer importante, de jouer un rôle sur chaque sujet. Mais c'est inacceptable", a déclaré Cavusoglu, selon l'Agence Anadolu.

Le ministre turc des Affaires étrangères a également critiqué la France pour avoir accueilli une délégation du FDS et du Parti de l'Union démocratique kurde (PYD) le 29 mars et a déclaré que la réunion montre que la France fait deux poids, deux mesures sur ce qu'il appelle les "groupes terroristes".

La présidence française a annoncé que la France est prête à servir de médiateur entre la Turquie et les FDS pour mettre fin à la crise turco-kurde dans la ville de Manbij, au nord du pays. Un fonctionnaire kurde a même affirmé que le président français Emmanuel Macron avait déclaré, lors d'une réunion avec les FDS et les PYD, que la France était prête à envoyer des forces à Manbij.

Cependant, une source présidentielle française a dénoncé les affirmations du responsable kurde le 30 mars et a déclaré que la France n'envisage pas de mener de nouvelles opérations militaires dans le nord de la Syrie en dehors des opérations anti-EI au sein de la coalition dirigée par les Etats-Unis.

L'administration de Macron a augmenté l'ingérence politique française dans la crise syrienne, pour des raisons moins clairs. Le président français a même menacé de bombarder l'armée arabe syrienne (AAS) à d'innombrables occasions, jusqu'à présent.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :

Haut de page