Netanyahu déclare que les migrants non-juifs représentent une plus grande menace que les terroristes (Middle East Monitor)

Netanyahu déclare que les migrants non-juifs représentent une plus grande menace que les terroristes.
Article originel : Netanyahu says non-Jewish migrants bigger threat than terrorists
Middle East Monitor

Traduction SLT

Les migrants en Israël protestent contre la déportation [Twitter]

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré mardi que les migrants non-juifs ont récemment représenté une plus grande menace pour le pays que les "terroristes" opérant dans le Sinaï égyptien.

S'exprimant lors d'une conférence à Dimona, le dirigeant du Likoud a parlé des efforts déployés par son gouvernement pour boucler la frontière avec l'Égypte.

"Israël est entouré d'avant-postes de l'islam radical ; nous devons donc sauvegarder nos frontières ", a-t-il dit.

Mais, faisant écho à la rhétorique précédente du Premier ministre, ainsi que d'autres ministres, Netanyahu a mis l'accent sur la supposée "menace" à laquelle fait face un afflux de migrants non-juifs.

"S'il n'y avait pas eu la clôture, nous serions confrontés à de graves attaques de terroristes du Sinaï et, pire encore, à un afflux de migrants clandestins en provenance d'Afrique ", a-t-il déclaré aux participants.

"Nous parlons d'un État juif et démocratique, mais comment pourrions-nous assurer un État juif et démocratique avec 50 000 puis 100 000 et 150 000 migrants par an ?

"Après un million, 1,5 millions, on pourrait fermer boutique. Mais nous n'avons pas fermé. Nous avons construit une clôture et en même temps, soucieux des besoins de sécurité, nous faisons un investissement majeur dans les infrastructures".

En vertu de la loi israélienne, tout Juif, où qu'il se trouve dans le monde, a automatiquement le droit d'émigrer en Israël et d'obtenir la citoyenneté. Les non-juifs qui souhaitent s'installer en Israël se heurtent à des obstacles importants, notamment les Palestiniens et leurs descendants, qui ont été expulsés et dénationalisés en 1948.