Un des avions français n'a pas réussi à tirer l'un des deux missiles qu'il emportait pour frapper les installations syriennes samedi.
Les avions Rafale déployés en Syrie pour frapper les installations du régime samedi matin n'ont pas réussi à tirer tous leurs missiles. « Sur les dix missiles Scalp-EG prévus, seuls neuf sont partis », reconnaît l'armée de l'air, jointe par nos soins mercredi soir, confirmant officiellement des doutes partagés dès samedi par quelques observateurs. « Est-ce dû au missile ou à l'avion ? Nous ne le savons pas, et des analyses techniques sont en cours pour déterminer l'origine de l'incident de tir », précise l'armée. Chaque Rafale emportait deux missiles, et l'un d'eux n'a donc réussi à en tirer qu'un. Toutefois, « l'ensemble des cibles déterminées a été traité » avec les autres missiles, assurent les militaires.
Lundi, le sort mystérieux du dixième Scalp faisait l'objet d'un article sur le blog Le Mammouth, qui suggérait que le missile, "non configuré pour arriver sur sa cible", avait été largué manuellement "dans une zone prédéfinie", avant le retour de l'avion en France...