À l'hôpital Al-Aqsa de Gaza, les équipes de Médecins Sans Frontières (chirurgiens, anesthésistes et infirmiers) soutiennent les équipes locales pour répondre à l'afflux massif de blessés par balle. ©Laurie Bonnaud/MSF
Depuis le 1er avril, les équipes de Médecins Sans Frontières à Gaza ont accueilli en soins postopératoires près de 500 personnes blessées par balles lors de la « Marche du retour ». En trois semaines, l’association a traité plus de patients que lors de toute l’année 2014, qui avait pourtant connu l’offensive israélienne « Bordure protectrice ».
Le personnel médical de MSF fait état de blessures dévastatrices d’une sévérité inhabituelle, extrêmement complexes à soigner et qui laisseront de lourdes séquelles à la majorité des patients.

Un chirurgien vasculaire de MSF et un infirmer de bloc opératoire procèdent au lavage chirurgical des mains avant d’entrée en salle d’opération. © Laurie Bonnaud/MSF
Alors que les équipes médicales des hôpitaux de Gaza se préparent à faire face à un possible nouvel afflux de blessés ce vendredi, les chirurgiens MSF présents sur place font état de blessures par balle réelle dévastatrices parmi les centaines de personnes atteintes lors des manifestations des dernières semaines. Dans les cliniques prodiguant des soins postopératoires spécialisés, l’énorme majorité des patients - des hommes pour la plupart, mais aussi quelques femmes et des enfants - présente des blessures d’une sévérité inhabituelle aux membres inférieurs.
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