Les Échos ont refusé de publier une interview d’Élisabeth Borne, ministre des Transports et ancienne dirigeante de la SNCF, sur la réforme du rail. Le texte de l’article étant jugé trop réécrit, au lieu d’avoir été uniquement «relu» par le gouvernement.
La rédaction des Échos n'a pas trop apprécié les performances «journalistiques» des services du Premier ministre qui ont réécrit une interview d'Élisabeth Borne, ministre des Transports et ancienne directrice stratégique de la SNCF.
Le quotidien d'information économique explique dans son article paru le 2 avril qu'il s'est vu finalement obligé de ne pas publier l'entretien au sujet de la SNCF à cause d'un caviardage trop important.
«Parce qu'elle connaît par cœur son sujet pour avoir dirigé la stratégie de la SNCF, Elisabeth Borne défend mordicus ses options. Et à Matignon, la volonté de contrôle sur cette ministre "technique" peut être vexatoire. Une interview, pourtant prudente, de cette dernière a été tellement réécrite par les services du Premier ministre que les Échos refusent de la publier le 13 mars», apprend dans le quotidien.

Au premier jour de la grève, environ huit conducteurs de train sur 10 ne travailleront pas, et de nombreuses interruptions dans la circulation sont attendues.