Au JT de TF1, Macron, le jeudi 12.04.18 a déclaré avoir les preuves qu'il y a eu une attaque chimique à la Douma sans même les citer. Visiblement mal à l'aise face à Jean-Pierre Pernaut il s'emmêle en déclarant : "Oui, nous avons la preuve que la semaine dernière, il y a maintenant près de 10 jours, des armes chimiques ont été utilisées au moins du chlore et qu'elles ont été utilisées par le régime de Bachar El Assad" (Vidéo à 24'50'', voir également l'analyse de Richard Labévière sur les preuves françaises de Macron et la servilité médiatique française).
Il semble que Macron soit confus sur les dates, il déclare il y a une semaine puis dit "il y a 10 jours" alors que l'attaque a eu lieu il y a 6 jours (le 7 avril 2018) lorsqu'il fait ces déclarations à TF1 (12.04.18). Cette confusion temporelle n'inaugure pas forcément une grande pertinence et pourrait évoquer un flou et une confusion dans laquelle semble se débattre Macron. Car nous verrons, après les bombardements français violant le droit international lors de l'opération Hamilton conjointement avec la Grande-Bretagne et les Etats-Unis sur la Syrie, que les faisceaux d'indices des services secrets français publiées après les frappes aériennes et avant l'enquête de l'OIAC - ne sont nullement basées sur des prélèvement, ce qui ne permet pas de dire qu'il s'agit scientifiquement de chlore - mais sur des vidéos et photographies diffusées sur les réseaux sociaux par des groupes de secouristes proches des rebelles djihadistes à savoir les Casques blancs.
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