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Selon BFM TV, François Hollande a confirmé avoir parlé à Paul Biya en faveur de Bolloré pour le port de Kribi au Cameroun

par SLT 8 Avril 2018, 21:38 Bolloré Kribi Cameroun Françafrique François Hollande Biya Articles de Sam La Touch

Selon BFM TV, François Hollande aurait confirmé avoir parlé à Paul Biya en faveur de Bolloré concernant le port en eau profonde de Kribi. Attaquée en diffamation par l'industriel breton, la chaîne publique a reçu le soutien de l'ancien Président de la République, qui a confirmé les informations de son reportage. Hollande aurait fournit une attestation aux journalistes.

Selon BFM TV, François Hollande a confirmé avoir parlé à Paul Biya en faveur de Bolloré pour le port de Kribi au Cameroun

"...François Hollande fournit une attestation
Sur le fond, Vincent Bolloré juge seulement diffamatoires les 10 minutes du reportage consacrées à ses activités africaines, notamment l'attribution en 2015 d'une concession pour exploiter le port de Kribi au Cameroun.  Sur ce dernier point, le reportage affirme que l'offre du consortium mené par le groupe Bolloré est d'abord écartée par une commission d'experts techniques, mais finit par l'emporter grâce à l'intervention du président François Hollande, qui rencontre le président camerounais Paul Biya juste avant cette attribution. Pour l'avocat de Bolloré, "le terme de corruption est à tout le moins suggéré. François Hollande qui aide Vincent Bolloré à corrompre le gouvernement camerounais, c'est tellement invraisemblable, c'est absurde!" En face, le journaliste de France 2 assure n'avoir jamais parlé de corruption, mais uniquement de "jeux d'influence" et de "diplomatie économique". Surtout, il fournit une attestation de l'ancien Président de la République. "Dans cette attestation, François Hollande dit: 'oui, bien sûr, j'ai évoqué le dossier, j'en ai parlé personnellement à Paul Biya'", résume l'avocate de France 2. Dans le reportage, le journaliste résume l'affaire au moyen d'une question: "Vincent Bolloré bénéficierait-il de passe-droits au nom des intérêts français?". Intervenant en fin d'audience, le procureur a estimé que cette phrase, "un peu plus imprudente" que les autres, "constitue une diffamation", qui pourrait toutefois bénéficier de l'excuse de la bonne foi du journaliste. Toutefois, le procureur a refusé de prendre clairement parti, ne requérant ni relaxe ni condamnation.
"
BFM TV Quand François Hollande vole au secours de France 2 contre Bolloré

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