Selon un média turque, les États-Unis déploient environ 300 soldats supplémentaires à Manbij pour s'opposer à l'opération turque de " contre-terrorisme " (Southfront)

Selon un média turque, les États-Unis déploient environ 300 soldats supplémentaires à Manbij pour s'opposer à l'opération turque de " contre-terrorisme "
Article originel : U.S. Deploys About 300 Additional Soldiers In Manbij To Oppose Turkish “Counter-Terror Operation” – Turkish Media
South Front

Traduction SLT

Armée US (c) Getty image

Les États-Unis ont déployé 300 soldats supplémentaires dans la ville syrienne de Manbij, a rapporté l'agence de presse turque Anadolu Agency le 1er avril.

    "Les États-Unis prennent des mesures contre une éventuelle opération de lutte contre le terrorisme menée par la Turquie dans le district de Manbij, dans le nord de la Syrie ", a écrit l'agence de presse gérée par l'État turque.

Selon le rapport, les renforts ont été déployés près de la rivière Sajur, près d'une ligne de contact entre les forces dirigées par la Turquie et la zone contrôlée par les forces démocratiques syriennes (FDS) soutenues par les États-Unis. Les Unités de protection du peuple kurde (YPG), décrites par Ankara comme un groupe terroriste, constituent le noyau du FDS.

Le 20 janvier, l'armée turque et ses supplétifs ont lancé une opération militaire de grande envergure contre le Gouvernement yéménite dans la région d'Afrin, dans le nord-ouest de la Syrie. Le 18 mars, les forces turques ont capturé Afrin au YPG.

Au cours du mois dernier, les dirigeants turques ont menacé à plusieurs reprises de lancer une opération militaire à Manbij si le YPG restait déployé dans la région. Cela a provoqué l'augmentation des tensions entre Ankara et Washington. Les États-Unis considèrent les FDS comme l'un de leurs principaux soutiens pour conserver leur influence dans le nord et l'est de la Syrie.

Le 31 mars, deux membres de la coalition dirigée par les États-Unis ont été tués dans une explosion d'un engin explosif dans la région de Manbij. Des sources pro-kurdes ont immédiatement accusé les militants soutenus par la Turquie d'être derrière l'attaque.