Alger, un contrôle renforcé sur les médias
Mondafrique

Le patron de la chaine de télévision privée algérienne « Chorouk » longtemps bien noté par le régime, Ali Fodil, a vu tour à tour deux séries télévisées interdites de programmation
Alors que les clans au pouvoir à Alger affutent leurs armes en vue de la succession de Bouteflika, le contrôle des médias se resserre notamment sur les télévisions privées algériennes. Même un producteur de séries et patron de la chaine Chorouk comme Ali Fodil, qui a milité en faveur du quatrième mandant du président Bouteflika en 2014, vient de rencontrer de sérieuses déconvenues. L’ambition de cet homme de télé qui fut pourtant longtemps très proche de Taieb Louh, actuel ministre de la Justice et intime du président Bouteflika, est contrecarrée en haut lieu.
Il s’agit pour le pouvoir algérien qu’aucune tète ne dépasse dans le contexte politique délicat que connait le pays.
Oublions « la décennie noire »
A la recherche d’une vaste audience, la chaine « Chorouk » avait prévu une première série télévisée sur els années noires algériennes, lorsque de 1992 à 1998, se sont affrontés l’armée algérienne et les maquis islamistes du Front Islamique de Salut (FIS°. Pour les acteurs jouant le rôle de militaires, e patron de cette télévision avait fait fabriquer des uniformes en Turquie. ce qui lui a valu d’être convoqué par les autorités judiciaires. Cette initiative, s’est-il vu reprocher, est jugée contraire au droit algérien et a valu à la chaine de voir la série projetée interrompue.
Cerise su le gateau, un homme d’affaries, Ahmed Mazouz, s’apprètait à mettre des fonds dans cette chaine arabophone à succès. Il en a été fortemetn dissuadé.