Le plus récent front de la guerre secrète : Une base de drone s'élevant de la poussière saharienne
Article originel : A Shadowy War’s Newest Front: A Drone Base Rising From Saharan Dust
New York Times
AIR BASE 201, Niger - S'élevant à partir d'une zone stérile de garrigue africaine, une base de drones semi-finie représente la plus récente ligne de front dans la guerre mondiale secrète des Etats-Unis.
En son centre, des centaines de membres de la Force aérienne travaillent d'arrache-pied pour achever un aérodrome de 110 millions de dollars qui, une fois terminé dans les mois à venir, sera utilisé pour traquer ou frapper des extrémistes en Afrique de l'Ouest et du Nord, une région où la plupart des Etatsuniens n'ont aucune idée que le pays se bat.
Près de la piste naissante, les Bérets verts de l'armée forment les forces nigériennes à mener des raids antiterroristes ou à repousser une embuscade ennemie - comme celle qui a tué quatre soldats étatsuniens près de la frontière malienne l'automne dernier.
Prises ensemble, ces missions parallèles reflètent un renforcement militaire étatsunien en grande partie non déclaré en dehors des champs de bataille de l'Irak et de l'Afghanistan, souvent avec des autorités obscures et peu d'attention publique, se déroulant dans des endroits reculés comme le Yémen, la Somalie et, de plus en plus, l'Afrique de l'Ouest.
Rien qu'au Niger, le Pentagone a doublé ces dernières années le nombre de troupes étatsuniennes, qui est passé à environ 800, non pas pour mener des missions de combat unilatérales, mais pour combattre un Al-Qaïda de plus en plus dangereux, l'État islamique et même des groupes extrémistes vaguement associés à des forces de substitution et à des frappes de drones. Les missions militaires au Niger devraient faire l'objet d'un examen minutieux dans le cadre d'une enquête tant attendue du ministère de la Défense sur l'embuscade meurtrière du 4 octobre qui est sur le point d'être diffusée...
Lire la suite
Traduction SLT