Comme l’a montré l’attaque aérienne massive lancée mercredi 9 mai par Israël contre les positions iraniennes en Syrie – l’attaque israélienne la plus importante contre la Syrie depuis 1974 –, le gouvernement Netanyahou est décidé à s’opposer par tous les moyens à la présence de bases avancées de la République islamique à ses frontières. Et l’appui spectaculaire qu’il reçoit de Trump risque fort de ne pas l’inciter à la retenue.
Semaine de tous les risques pour le Moyen-Orient, semaine historique pour l’aventurisme politique et militaire de Benjamin Netanyahou. Six jours avant le transfert officiel, lundi, de l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem, qui constituera pour lui une victoire diplomatique majeure, le chef du gouvernement israélien a remporté mardi 8 mai un autre succès capital. En annonçant qu’il avait décidé de quitter l’accord sur le nucléaire iranien conclu en juillet 2015 entre la République islamique et les « 5+1 » (États-Unis, Chine, Russie, France, Royaume-Uni + Allemagne), Donald Trump a offert à son « ami Bibi » le cadeau stratégique que le premier ministre d’Israël attendait depuis près de dix ans : l’endossement public par Washington de sa détestation de l’Iran...
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