Les peines – jusqu’à vingt ans de prison – prononcées mardi soir à l’encontre des meneurs du hirak ont provoqué un choc. Le Rif, d’où est partie la révolte en 2016, a connu cette nuit de nouvelles manifestations
Le 29 mai 2017 à Al Hoceima, des manifestants brandissent des images du leader du hirak, Nasser Zefzafi, à vingt ans de prison ferme pour « complot visant à porter atteinte à la sécurité de l'État » (AFP)
Un collège a été incendié à Imzouren, près d’Al Hoceima. Des habitants en colère ont manifesté dans plusieurs villes du Rif, à Fès et à Oujda. Et toute la nuit, les réseaux sociaux marocains ont vibré de rage et de peine.
Car mardi soir, les meneurs du hirak, le mouvement de contestation sociale qui a agité le Maroc en 2016-2017, ont été condamnés à Casablanca à des peines allant jusqu'à vingt ans de prison, à l'issue d'un procès-fleuve de neuf mois...