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Corbyn accuse les forces de défense israéliennes de "crimes de guerre" à propos des meurtres des manifestants à Gaza (RT)

par Russia Today 29 Juin 2018, 10:26 Corbyn Gaza Massacre Israël Crimes de guerre Armée israélienne Colonialisme Apartheid Articles de Sam La Touch

Corbyn accuse les forces de défense israéliennes de "crimes de guerre" à propos des meurtres des manifestants à Gaza - rapport
Article originel : Corbyn to accuse Israeli Defense Forces of ‘war crimes’ over Gaza protest killings – report
Russia Today

Corbyn (c)  Aaron Chown / PA Wire / PA Images

Corbyn (c) Aaron Chown / PA Wire / PA Images

 Le dirigeant syndical Jeremy Corbyn a accusé les Forces de défense israéliennes (FDI) d'"assassinats volontaires" qui constituent des "crimes de guerre", lors de manifestations à Gaza, où 62 Palestiniens ont perdu la vie en une journée en mai.

La Jewish Chronicle prétend avoir vu un document d'information envoyé par le bureau de Corbyn aux députés travaillistes décrivant leur évaluation de la violence dont ils ont été témoins lors des manifestations palestiniennes pour marquer le 70e anniversaire de leur Nakba ou "catastrophe". Le document conclut que " les forces israéliennes semblent commettre des meurtres délibérés, constituant des crimes de guerre ".

Selon les chiffres de l'ONU, 131 Palestiniens ont été tués et près de 14 000 blessés entre le 30 mars et le 7 juin lors de la "Grande Marche du retour". Israël accuse le Hamas pour les pertes en vies humaines, affirmant qu'ils ont ordonné aux Gazaouis de franchir les barrières frontalières entre les deux peuples.

Le document d'information de Corbyn est une attaque cinglante des actions d'Israël contre ce qu'il considère comme des protestations qui étaient "en grande partie pacifiques".

On dit qu'il y est dit : "Depuis le 30 mars, un mouvement palestinien (appelé la Grande Marche du retour) marche sur la frontière entre Israël et Gaza pour protester contre le blocage illégal de la zone par Israël et la crise humanitaire qu'elle contribue à alimenter".

"Les protestations ont été en grande partie pacifiques, bien qu'elles aient régulièrement comporté des jets de pierres et le roulement de pneus à la clôture de la frontière".

L'article reconnaît qu'il y avait des poches, déclarant que "si certains manifestants à Gaza se sont peut-être engagés dans une certaine forme de violence, cela ne justifie pas l'utilisation de balles réelles ".

Cela survient après le retour récent du dirigeant travailliste d'un voyage en Jordanie où il s'est rendu dans des camps de réfugiés syriens et palestiniens. Lors de sa visite au camp de réfugiés d'Al-Baqa'a samedi, qui abrite 100 000 Palestiniens, il a déclaré aux journalistes que son parti reconnaîtrait immédiatement la Palestine en tant qu'État, s'il obtenait le pouvoir.

Il a appelé Israël à "mettre fin à l'occupation, à la politique de colonisation et au siège de Gaza, ainsi qu'à reconnaître le droit au retour".

Il a demandé au gouvernement de Theresa May d'accroître son soutien financier à l'UNRWA[Office de secours et de travaux des Nations Unies], à la lumière de la décision des États-Unis de réduire de plus de la moitié le financement prévu pour l'agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens.

Le Royaume-Uni s'est abstenu lors d'un vote du Conseil des droits de l'homme de l'ONU visant à lancer une enquête sur les meurtres, bien qu'il n'ait pas réussi, avec les États-Unis, qui ont rejeté la motion, à empêcher l'ouverture de l'enquête. Le gouvernement britannique a demandé à Israël de "mener ce qui doit être une enquête transparente sur le comportement des FDI à la barrière de la "frontière" et de démontrer comment cela permettra d'atteindre un niveau d'indépendance suffisant".

Traduction SLT

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