En 2015, le Parlement belge adoptait une loi contre les « fonds vautours ». Ces fonds spéculatifs rachètent à très bas prix des obligations d’États en difficultés financières et qui ne peuvent rembourser leurs emprunts. Ensuite, les fonds vautours multiplient les procédures judiciaires pour obtenir un remboursement de la totalité de la valeur de la dette, majorée des intérêts et des pénalités de retard. Les taux de profits de ces fonds oscillent entre 300 % et 2000 %, selon le Comité pour l’abolition des dettes illégitimes (CADTM). Les pays déjà endettés se retrouvent ainsi dans des situations encore plus difficile, au détriment des populations. Par exemple, en République démocratique du Congo, en 2011, les montants réclamés par trois fonds vautours équivalaient à 85 % du budget national consacré à la santé et à plus de 40 % du budget de l’enseignement...