Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré mardi qu'il n'a jamais essayé de convaincre la France de se retirer de l'accord nucléaire iranien, lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue français Emmanuel Macron à Paris.
"Je veux qu'il soit clair que je n'ai pas demandé au Président Macron de rompre l'accord. Je pense que ce sont les réalités économiques qui vont décider de cette question, alors ce n'est pas ce sur quoi nous nous sommes concentrés. Nous nous sommes concentrés sur l'arrêt de l'agression iranienne dans la région, en particulier l'objectif d'Israël, qui devrait être partagé par tous ceux qui cherchent la paix, la prospérité et la stabilité au Moyen-Orient, une Syrie reconstruite, que vous cherchez", a affirmé Netanyahu.
Le Premier ministre israélien a assuré que "la plus grande menace pour le monde d'aujourd'hui est, à mon avis, les armes nucléaires entre les mains d'un régime islamique radical comme Téhéran ".
Macron quant à lui à réaffirmer sa volonté de respecter l'accord nucléaire avec l'Iran et dénoncé la décision unilatérale des Etats-Unis de se désengager de cet accord "ce qui n'encourage pas (l'Iran) à le respecter" évoquant les déclarations récentes de l'Iran qui selon Macron ne doivent pas être "surinterpréter" et qui ne sont pas de nature à sortir de l'accord de 2015.
Il a déclaré que la France continuera à travailler avec l'accord existant, le qualifiant de "jalon digne d'être préservé ".
"Un tien vaut mieux que deux tu l'auras" a ajouté Macron.