Une entreprise française se retire du projet ferroviaire israélien à Jérusalem
Article originel : French company withdraws from Israel’s Jerusalem rail project
Middle East Monitor
La société d'ingénierie française Systra s'est retirée d'une partie de la construction par Israël d'un réseau ferroviaire à Jérusalem occupée, après que sa connexion au projet ait été révélée par la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH).
Un rapport publié plus tôt ce mois-ci a révélé que trois entreprises françaises s'étaient engagées à aider à la construction du tramway de Jérusalem, un réseau qui vise à relier Jérusalem-Ouest aux colonies israéliennes dans le territoire palestinien occupé de Jérusalem-Est, en violation flagrante du droit international. Le plan prévoit l'extension d'une ligne existante et la création de deux nouvelles lignes, toutes avec les colonies comme points finaux.
Systra, qui avec Egis Rail détient une part majoritaire significative du secteur public, a été interrogé par plusieurs syndicats qui ont dénoncé son implication dans le projet.
La semaine dernière, la FIDH a reçu une réponse de la maison mère de Systra lors de la réunion du comité d'entreprise européen : "Systra se retire de la ligne rouge et violette du tramway de Jérusalem".
La semaine dernière, la FIDH a reçu une réponse de la maison mère de Systra lors de la réunion du comité d'entreprise européen : "Systra se retire de la ligne rouge et violette du tramway de Jérusalem".
Dans une déclaration, la FIDH a salué cette initiative comme un pas dans la bonne direction.
"Si cette déclaration manque de précisions (Systra s'engage actuellement dans la construction de la ligne bleue), sa signification est aussi claire pour nous qu'elle l'était pour les représentants des organisations syndicales présentes au Comité d'entreprise européen : Systra se retire du tramway de Jérusalem. Nous saluons cette annonce comme une première victoire sur une voie juste."
"C'est une voie dont nous espérons que les deux autres entreprises concernées .... suivront dès que possible", conclut le communiqué de presse.
Lors de la publication du rapport, la FIDH avait également condamné le gouvernement français comme doublement responsable de l'implication des entreprises ;
"Que faire de l'inaction du gouvernement français face aux entités du secteur public participant aux activités de peuplement israéliennes, ce qui est totalement illégal et que le gouvernement français a d'ailleurs condamné à maintes reprises ? Il est temps de passer des paroles à l'action", a déclaré Bertrand Heilbronn, président de l'Association France Palestine Solidarité (AFPS) à l'époque.
Traduction SLT