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Les forces israéliennes ferment le village de Nabi Saleh, résidence d'Ahed Tamimi avant sa libération (TeleSur)

par TeleSur 29 Juillet 2018, 07:31 Ahed Tamimi Libération Israël Colonialisme Articles de Sam La Touch

Les forces israéliennes ferment le village de Nabi Saleh, résidence d'Ahed Tamimi avant sa libération
Article originel : Israeli Forces Close Nabi Saleh Village, Home of Ahed Tamimi Ahead of Release
TeleSur

La famille d'Ahed et les militants palestiniens se préparaient à sa libération avec des événements et des peintures murales sur le mur de séparation israélien. Photo : Reuters

La famille d'Ahed et les militants palestiniens se préparaient à sa libération avec des événements et des peintures murales sur le mur de séparation israélien. Photo : Reuters

Après leur libération, Ahed et sa mère tiendront une conférence de presse au village bédouin de Khan al-Ahmar, qui doit être démoli par les forces israéliennes.

Les forces d'occupation israéliennes ont interdit aux résidents d'entrer et de sortir du village palestinien de Nabi Saleh, dans le district central occupé de Ramallah, jeudi.

Selon les médias, les forces d'occupation israéliennes ont été déployées et ont entièrement fermé les entrées tout en empêchant de force les résidents de se déplacer librement. Des témoins oculaires ont expliqué que les portes fermées les forçaient à prendre des routes alternatives plus longues.

L'adolescente palestinienne Ahed Tamimi, qui a été détenu dans une prison israélienne pour avoir giflé un soldat israélien entièrement armé dans la ville occupée de Nabi Saleh, en Cisjordanie, sera libérée ce dimanche, a déclaré au Times of Israel mercredi un porte-parole du Service pénitentiaire israélien.

La fonctionnaire a déclaré qu'Ahed serait libéré avec sa mère, Nariman, au point de contrôle de Jabara, près de la ville palestinienne de Tulkarem. Times of Israel a affirmé que les deux ont alors l'intention de tenir une conférence de presse au village bédouin de Khan al-Ahmar, qui doit être démoli par les forces israéliennes.

La famille d'Ahed et les militants palestiniens se préparaient à sa libération avec des événements et des peintures murales sur le mur de séparation israélien. "Le temps est une éternité pour ceux qui attendent ; c'est un mélange de sentiments. Notre maison et nos cœurs sont ouverts à la réunification avec elle ; espérons que nous nous rencontrerons bientôt", a déclaré son père Bassem Tamimi à Reuters jeudi.

"Ahed finira sa peine dimanche prochain. Nous l'attendrons pour l'accueillir au poste de contrôle de Jabarah, puis nous nous dirigerons vers la conférence de presse, puis nous visiterons la tombe de Yasser Arafat et le sanctuaire des martyrs à Nabi Saleh, après quoi nous rentrerons à la maison pour rencontrer les gens qui accueillent sa libération.

Le militant palestinien Ahmed Odeh a également célébré la libération anticipée d'Ahed et s'est dit surpris par la solidarité internationale avec l'adolescente palestinienne et par le nombre de militants qui sont arrivés en Palestine pour l'accueillir.

"Nous sommes surpris par ces gens libres venus du monde entier pour peindre la photo de l'icône du peuple palestinien et l'icône de la résistance nationale sur ce mur de l'apartheid. Ils dessinent une murale pour Ahed Tamimi afin de dire au monde et à l'occupation que nous sommes partenaires dans cette affaire et que la résistance nationale palestinienne est le seul moyen de faire face à l'occupation arrogante", a déclaré Odeh à Reuters jeudi.

La militante de 17 ans a été condamnée à huit mois de prison après que la vidéo de sa gifle et de ses cris sur un soldat de l'occupation israélienne soit devenue virale. Ahed tentait de forcer le soldat israélien à quitter la maison de sa famille.

Sa mère, Nariman et son cousin ont également été arrêtés pour le même incident.

La veille, Mohammed Tamimi, son cousin de 15 ans, avait reçu une balle en acier revêtue de caoutchouc dans la tête. Tamimi a été accusé de voies de fait graves, d'entrave au travail des soldats et d'incitation, entre autres accusations, le 2 janvier.

La famille Tamimi a été constamment prise pour cible en raison de sa résistance active contre l'expansion de la colonie israélienne illégale Halamish.

Selon le groupe israélien de défense des droits de l'homme B'tselem, au moins 350 enfants palestiniens sont actuellement emprisonnés dans les prisons israéliennes.

Traduction SLT avec DeepL.com

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