Le cinquième papier de notre série sur la Libye, intitulée « les rentes d’une transition permanente », revient sur la sortie de cette interminable transition qui ne peut se faire en ignorant le poids des milices. Il s’agirait plutôt de contenir leur légitimité et de la ramener à sa réalité de réseau. Dans un pays où manque un recours national, l’ONU représenté depuis juin 2017 par Ghassan Salame, reste une figure morale respectée qui peut trouver des compromis acceptables. Quant à la France, devenue ces derniers temps plus active sur le dossier libyen, elle reste perçue comme s’alignant sur le général Haftar. Sur fond de sourde rivalités avec l’Italie et l’Algérie...